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O.J.T/MONDE

12 octobre 2009

CHANGEMENTS CLIMATIQUES : QUELLES OPPORTUNITÉS POUR UN DÉVELOPPEMENT DURABLE ?




Ouagadougou - 9 au 11 octobre 2009


"Changements climatiques : quelles opportunités pour un développement durable "                                                                                  

CHANGEMENTS CLIMATIQUES : QUELLES OPPORTUNITÉS POUR UN DÉVELOPPEMENT DURABLE ?

Le développement durable a pris son envol au Burkina Faso depuis la promulgation de la Lettre d’Intention de Politique de Développement Humain Durable (LIPDHD) en 1995. Celle-ci a servi de principe de base pour l’élaboration de plusieurs documents stratégiques sectoriels et nationaux comme le Cadre Stratégique de Lutte Contre la Pauvreté (CSLP) et motivé plusieurs initiatives nationales dans le domaine de l’environnement : Plan d’environnement pour le développement durable en relecture ; programmes de gestion durable des terres, d’intégration de l’environnement dans les cadres de développement du pays etc. En outre, dans sa volonté de parachever les fondements de sa stratégie de développement durable, le Burkina Faso a entrepris une évaluation par les pairs de sa stratégie dans ce domaine. En décidant d’abriter la session africaine du 7e Forum Mondial du Développement Durable, le gouvernement du Burkina Faso marque son intérêt au plan politique pour cette thématique, dans la perspective d’une durabilité effective des bénéfices tirés de ses initiatives de développement. Il répond ainsi à l’esprit d’une des recommandations de ses pairs, en l’occurrence l’affirmation d’une volonté politique forte au plus haut niveau en faveur d’une Stratégie Nationale de Développement Durable. Ce forum constituera une opportunité pour le Burkina Faso de bénéficier de la contribution d’experts et de scientifiques de haut niveau autour des thématiques choisies eu égard à leur implication  dans le développement durable. Il offre également une plateforme propice à la création de partenariats dans certains domaines spécifiques liés au développement durable. Enfin, par l’envergure médiatique qu’il prendra, cet événement contribuera à l’information, à la sensibilisation et au renforcement du processus d’appropriation et de gestion nationale du développement durable. En marge de ce forum, le comité d’organisation pourra proposer des visites de sites artisanaux et touristiques ciblées dans et autour de la ville de Ouagadougou.

THÉMATIQUES DU FORUM

La thématique centrale du Forum porte sur les changements climatiques, les mobilités et  les perspectives de développement durable. Elle articule les échelles mondiale, régionale et locale.              

1- L’échelle mondiale renvoie d’une part aux mécanismes planétaires présidant aux changements climatiques, pour partie responsables des transformations environnementales. D’autre part aux dynamiques de mondialisation dans leurs dimensions économiques, sociales et culturelles.              

2- L’échelle régionale ou « sous-régionale » qui est celle de l’Afrique de l’Ouest comprend deux sous-ensembles :                        - la zone sahélienne, partout exposée à de fortes contraintes climatiques et aux risques récurrents de sécheresse, est particulièrement vulnérable. Les potentialités agricoles limitées par l’insuffisance des ressources en eau, ne garantissent pas la sécurité alimentaire. L’émigration est, depuis des décennies, la réponse des Sahéliens aux déséquilibres structurels entre population et ressource. Les perspectives de développement durable doivent être pensées  dans  ce contexte de rareté.                        - la zone soudanienne, que le niveau des précipitations épargne des catastrophes climatiques, offre un potentiel économique (agro-pastoral pour l’essentiel) beaucoup moins exposé aux aléas naturels. Les paysanneries n’en connaissent pas moins de fortes contraintes environnementales (érosion), techniques (outillage rudimentaire, énergie humaine), sociales (insécurité foncière aggravée par la pression  démographique), économiques (accessibilité aléatoire au marché intérieur, concurrence internationale faussée par les subventions). Le développement durable nécessite la prise en compte de tous ces paramètres.                            3- L’échelle locale sera considérée ici comme étant celle de l’Etat. Au sein de l’ensemble ouest-africain, le Burkina Faso présente des spécificités culturelles, historiques que traduit notamment l’ampleur des mouvements migratoires, intérieurs et extérieurs. Les modalités de mise en œuvre du développement durable, au-delà des principes généraux, doivent intégrer ces  caractéristiques nationales. Avec un territoire composé de milieux sahéliens, de savanes soudaniennes et de forêts, une population en forte croissance et une économie essentiellement agricole, le Burkina Faso est un résumé des problématiques du développement durable en Afrique  de l’Ouest. Ces trois échelles ne se juxtaposent pas mais s’interpénètrent. Elles forment système. Le développement durable est un processus global, et ce n’est que par commodité que les travaux des experts seront organisés en trois sessions distinctes étalées sur deux jours. Le choix de la thématique « Changements climatiques, mobilités et développement durable » répond à des questions cruciales pour l’Afrique de l’Ouest en général, le Burkina Faso en particulier. Atteindre les objectifs de réduction de la pauvreté, conformément aux OMD, est un défi considérable dans un contexte de croissance démographique exceptionnelle qui exerce de très fortes pressions sur l’environnement. Ce choix répond par ailleurs à la double nécessité de susciter l’intérêt d’un grand nombre de participants, compte tenu du caractère mondial du Forum, et de permettre au Burkina Faso de tirer le maximum de bénéfices d’une rencontre à haut niveau autour de préoccupations majeures, présentes et futures. A l’articulation entre dégradations environnementales et stratégies de survie, les migrations climatiques figurent parmi les questions intéressant tous les pays démunis face aux incertitudes d’une nature  insuffisamment maîtrisée. La préparation de cet événement de portée mondiale sera coordonnée à Ouagadougou par un Comité national d’organisation chargé notamment de la logistique et de l’accueil des participants (transport, hébergement, restauration etc.). Au sein du Comité national, un comité de thème aura pour mission d’harmoniser les sessions avec le Comité scientifique du Forum Mondial du Développement Durable.

La tenue en 2009 à Ouagadougou du 7ème Forum Mondial du Développement Durable, après Brazzaville en 2008, contribuera à renforcer la voix de l’Afrique dans les négociations internationales, entre autres sur le changement climatique dont elle subit les conséquences. Le Forum s’inscrit ainsi dans la préparation de la Conférence de Copenhague. OBJECTIFS DU FORUM L’objectif général du Forum est de saisir les nouvelles opportunités de développement qu’offrent les changements climatiques. Ce Forum se propose d’être un tremplin pour une relance de la croissance et une révision des politiques de développement dans une Afrique à faible émission de carbone. De manière spécifique, il s’agit de :         1- Elargir la prise de conscience des enjeux climatiques pour le développement et la nécessité de leur prise en compte dans les politiques et les stratégies, la réglementation ainsi que la rationalisation des choix budgétaires ;         2- Faire un inventaire et une évaluation exhaustive des nouvelles opportunités de développement que pourraient offrir les changements climatiques au plan financier, des marchés de carbone, de l’adaptation, la coopération internationale, les prospections de nouvelles sources d’énergies renouvelables propres, le protocole de Kyoto, les métiers verts face aux changements climatiques ;         3- Permettre à des opérateurs économiques d’avoir une bonne compréhension et une maîtrise des dispositifs et mécanismes internationaux pour mieux  s’insérer dans le marché mondial du carbone à travers des partenariats ;         4- Capitaliser les progrès accomplis en matière de recherche sur l’adaptation aux changements climatiques, encourager davantage et/ou soutenir la recherche sur les opportunités liées au changement climatique, ainsi qu’une politique climatique favorable à nos processus décisionnels en matière d’investissement ;         5- Partager les savoirs et savoir-faire traditionnels d’Afrique et d’ailleurs en matière de changements climatiques par des témoignages vivants au profit de tous les participants ;         6- Dégager et/ou de consolider une position commune africaine prenant en compte les points de vue de tous les groupes d’acteurs, pour les négociations en vue de la COP15 à Copenhague ;         7- Formuler des résolutions, orientations, recommandations pour une exploitation effective de ces nouvelles opportunités.

ATTENTES DU FORUM        
1- Le forum de Ouagadougou constitue une dernière chance pour mettre en cohérence l’ensemble des initiatives nationales et régionales en vue d’aboutir à des consensus pour la COP15 à Copenhague ;        

2- L’intérêt immédiat du forum est une puissante opportunité pour les pays participants, de faire le point des initiatives en cours et de développer la coopération et le partenariat autour de leurs  projets et programmes de développement ;

3- Les visions et points de vues d’experts de tous horizons (hommes politiques, experts, scientifiques  et autres personnalités faisant autorité dans les différents domaines visés, organisations communautaires de base) sont partagés pendant le forum et prises en compte ultérieurement dans les politiques nationales en vue d’un développement durable ;        

4- L’information et la sensibilisation au renforcement du processus d’appropriation, par le public, des problématiques liées aux changements climatiques et au développement durable ;        

5- Servir de plateforme de partage et d’analyse des opportunités qui se dégagent sur le plan des financements, de l’inversion des tendances, de la gouvernance climatique, permettant de contribuer dans le contexte des changements climatiques et du développement durable ;        

6- Susciter et prendre des décisions pour la mise en place de financements innovants qui réduisent les risques climatiques et permettent l’élaboration de projets de développement aux échelles nationale et ou sous régionale liées aux changements climatiques ;        

7- Susciter des états et des partenaires techniques et financiers des engagements concrets en matière de changement climatique ; il sera en particulier attendu des décideurs un engagement sur l’affectation d’une partie définie des budgets annuels des états à la prise en compte du  changement climatique dans les actions de développement ;         

8- Adopter des résolutions, des orientations et des recommandations pour une exploitation maximale et une coordination des opportunités dégagées dans le contexte difficile des changements climatiques.

Source : http://www.fmdd.fr/programme.html

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5 octobre 2009

Qu'est ce que e développement durable ?

Qu’est-ce que le développement durable ?

                    
Enfants dans le bois de Vincennes
        Enfants dans le bois de Vincennes (Val-de-Marne).
        © La Documentation française. Photo : Jean-Charles Pinheira
 

« Le développement durable a été défini comme “le développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs” par le rapport Brundtland (du nom du Premier ministre de Norvège), publié en 1987. Le processus vise à concilier l’écologique, l’économique et le social, en établissant une sorte de cercle “vertueux” entre ces trois piliers.

 

Ce concept est au cœur d’un nouveau projet de société permettant de remédier aux excès et aux dysfonctionnements d’un mode de développement dont les limites ont été fortement dénoncées dès le début des années 1970. Les effets de l’industrialisation (production de déchets en masse, pollutions, etc.) apparaissent alors et la désertification, la déforestation, le “trou” dans la couche d’ozone constituent, une décennie plus tard, de nouvelles sources d’inquiétude, bientôt suivies par l’érosion de la biodiversité et le réchauffement climatique.

 

Dans le même temps, on constate que les politiques économiques de la seconde moitié du XXe siècle n’ont guère amélioré la situation des plus pauvres. Les inégalités se sont même creusées, ce qui pose la question de la croissance et du développement.

 

Popularisé par le Sommet de la Terre de Rio de Janeiro en 1992, le développement durable s’est affirmé comme un concept à la mode. En France, il a acquis une place importante, dont témoignent l’instauration d’un ministère de l’Ecologie et du Développement durable, ainsi que la participation active du président de la République au Sommet de Johannesburg en 2002.

                  
Nettoyage des plages après le naufrage de l’Erika en décembre 1999
        Nettoyage des plages de  Loire Atlantique après le naufrage de l’Erika en décembre 1999.
        © La Documentation   française. Photo : Alain Le Bacquer
 

Le développement durable est désormais une préoccupation des Etats, des régions et des communes, il entre aussi dans les stratégies des sociétés industrielles et des acteurs du secteur tertiaire.

 

La notion est également devenue objet d’enseignement, de l’école primaire au  lycée. Les médias s'en sont emparés, les publications sur le sujet sont nombreuses, émanant d’économistes, d’urbanistes, de politistes, de juristes, d’aménageurs ou de géographes.

 

Le développement durable, qui se veut une nouvelle manière de penser le monde et de le “gérer”, qui tente d’apporter des réponses aux inquiétudes relatives à la planète, renvoie en réalité à de très nombreuses questions. Néanmoins, en dépit du flou conceptuel et politique qui entoure cette notion, en dépit des doutes sur les instruments à adopter pour sa mise en pratique, de la difficulté d’articulation et de définition des échelles pertinentes à sa mise en œuvre, malgré la multitude d’acteurs et la prégnance des conflits qui caractérisent leurs relations, le développement durable a acquis une dimension mondiale dont il est nécessaire de souligner l’intérêt comme les contradictions ».

 

Source : Gérard  Granier, Yvette Veyret, Développement durable, quels enjeux  géographiques ?, Documentation photographique n° 8053, 2006.

5 octobre 2009

Qu’est-ce que le développement durable ? Enfants

Qu’est-ce que le développement durable ?

                    
Enfants dans le bois de Vincennes
        Enfants dans le bois de Vincennes (Val-de-Marne).
        © La Documentation française. Photo : Jean-Charles Pinheira
 

« Le développement durable a été défini comme “le développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs” par le rapport Brundtland (du nom du Premier ministre de Norvège), publié en 1987. Le processus vise à concilier l’écologique, l’économique et le social, en établissant une sorte de cercle “vertueux” entre ces trois piliers.

 

Ce concept est au cœur d’un nouveau projet de société permettant de remédier aux excès et aux dysfonctionnements d’un mode de développement dont les limites ont été fortement dénoncées dès le début des années 1970. Les effets de l’industrialisation (production de déchets en masse, pollutions, etc.) apparaissent alors et la désertification, la déforestation, le “trou” dans la couche d’ozone constituent, une décennie plus tard, de nouvelles sources d’inquiétude, bientôt suivies par l’érosion de la biodiversité et le réchauffement climatique.

 

Dans le même temps, on constate que les politiques économiques de la seconde moitié du XXe siècle n’ont guère amélioré la situation des plus pauvres. Les inégalités se sont même creusées, ce qui pose la question de la croissance et du développement.

 

Popularisé par le Sommet de la Terre de Rio de Janeiro en 1992, le développement durable s’est affirmé comme un concept à la mode. En France, il a acquis une place importante, dont témoignent l’instauration d’un ministère de l’Ecologie et du Développement durable, ainsi que la participation active du président de la République au Sommet de Johannesburg en 2002.

                  
Nettoyage des plages après le naufrage de l’Erika en décembre 1999
        Nettoyage des plages de  Loire Atlantique après le naufrage de l’Erika en décembre 1999.
        © La Documentation   française. Photo : Alain Le Bacquer
 

Le développement durable est désormais une préoccupation des Etats, des régions et des communes, il entre aussi dans les stratégies des sociétés industrielles et des acteurs du secteur tertiaire.

 

La notion est également devenue objet d’enseignement, de l’école primaire au  lycée. Les médias s'en sont emparés, les publications sur le sujet sont nombreuses, émanant d’économistes, d’urbanistes, de politistes, de juristes, d’aménageurs ou de géographes.

 

Le développement durable, qui se veut une nouvelle manière de penser le monde et de le “gérer”, qui tente d’apporter des réponses aux inquiétudes relatives à la planète, renvoie en réalité à de très nombreuses questions. Néanmoins, en dépit du flou conceptuel et politique qui entoure cette notion, en dépit des doutes sur les instruments à adopter pour sa mise en pratique, de la difficulté d’articulation et de définition des échelles pertinentes à sa mise en œuvre, malgré la multitude d’acteurs et la prégnance des conflits qui caractérisent leurs relations, le développement durable a acquis une dimension mondiale dont il est nécessaire de souligner l’intérêt comme les contradictions ».

 

Source : Gérard  Granier, Yvette Veyret, Développement durable, quels enjeux  géographiques ?, Documentation photographique n° 8053, 2006.

4 octobre 2009

Le baobab est debout

l’Observatoire Jeunesse Talent/Monde (O.J.T/monde)
Le talent de la jeunesse au service du développement durable

Dans le contexte actuel des mutations à l’échelle planétaire, l’Observatoire Jeunesse Talent/Monde (O.J.T/monde), se révèle un cadre idéal de vulgarisation et de promotion des nouvelles technologies de l’information et de la communication.

L’usage des N.T.I.C pour la recherche de collaborateurs et de représentants internationaux pour l’atteinte des buts et objectifs de l’association sera un atout. A cet effet, il a proposé cinq zones de représentation internationales de l’association, correspondant aux cinq continents que sont : Zone Asie, Zone Afrique, Zone Amérique, Zone Europe et Zone Océanie.

Nous lançons un appel à tous ceux  qui croient en l'Afrique de se joindre à nous.


4 octobre 2009

OBSERVATOIRE JEUNESSE TALENT/MONDE

L'AFRIQUE QUI GAGNE
UNE AFRIQUE QUI GAGNE PASSE PAR
UNE JEUNESSE CONSCIENTE
UNE JEUNESSE TRAVAILLEURS
UNE JEUNESSE SENSIBLE AUX REGLES DE LA CITOYENNETE
L'AFRIQUE QUI GAGNE
CA VA FAIRE MAL

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O.J.T/MONDE
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